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Betroka – Région Anôsy

Betroka

Betroka se situe dans la région Anosy, à Madagascar, et présente un cadre géographique spécifique.

Historique de Betroka

Les autorités ont fondé la ville de Betroka il y a une centaine d’années dans une dépression. Elles ont reboisé cette zone, ce qui a transformé le site initial en un espace urbain plus accueillant. Le capitaine Colcanap a découvert un gisement de charbon à la Sakoa, ce qui a marqué l’histoire locale et accompagné les premiers développements. Les responsables ont ainsi créé une dynamique qui s’est étendue au fil des décennies.

Accès et Localisation de Betroka

Pour atteindre cette localité qui se situe à une altitude de 800m les voyageurs empruntent la Route National 13 (RN13), dont le point de départ vers Fort-Dauphin se trouve au PK 626 de la RN7 Antananarivo-Tuléar, à 15 km d’Ihosy. La route atteint le PK 118 de la RN 13 et se poursuit jusqu’à Beraketa, située à 124 km au nord. La nationale s’amorce au sommet de l’Horombe. Elle descend de façon abrupte et dévoile des paysages variés.

Attractions touristiques à Betroka

Infrastructures routières autour de Betroka

La RN13 comporte des points notables. Au PK 10, on trouve un poste d’élevage à Masikampy, puis Ambatolahy au PK 13. Entre les PK 49 et 104, on traverse 7 radiers, dont ceux d’Ilalana au PK 62 et d’Androtsy au PK 86. La piste à droite conduit vers le sud de l’Horombe, avec deux bifurcations, l’une vers Lebondro-Mahamemora (37 km au sud-ouest), l’autre rejoignant la nationale 7 entre Ihosy et Ranohira après 38 km. La route mène aussi vers une bifurcation à 8 km, d’où une piste de 90 km part vers Janakafy, à l’ouest. Après avoir dépassé le gisement abandonné de mica d’Iankaraka, la route franchit le Tropique du Capricorne au PK 140.

Ressources et développement à Betroka

Les habitants produisent des tonnes de manioc, du riz et du maïs, ce qui assure une base agricole solide. Betroka élève des moutons, des porcs et de nombreuses chèvres. Elle détient un record important en bovidés, avec des centaines de milliers de têtes. Cette abondance, jointe à la présence du mica et d’autres ressources, soutient le développement local.

©Mano Rakotoarisoa, Landry Raobelinasy

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