L’odyssée de Diego Dias à Madagascar

Des siècles se sont écoulés avant que les Européens n’arrivent finalement sur les côtes de Madagascar au 14ème siècle, bien que l’île ait été habitée pendant une période importante. Diego Dias a eu la particularité d’être le premier Européen à mettre le pied sur cette terre.

Diego Dias : l’explorateur oublié de Madagascar

Le découvreur de Madagascar, Diego Dias, reste entouré de mystère avec très peu d’informations disponibles à son sujet. En raison de ce manque de documents historiques, il y a une absence notable de références à lui dans la littérature, les documentaires et autres médias. On pense que Diego Dias est arrivé sur les rives de Sainte Laurence, ou São Lourenço comme il a nommé Madagascar, le 10 août 1500.

L'odyssée de Diego Dias à Madagascar
Illustration de Diego Dias

Sur la base des rares documents historiques disponibles, Diego Dias ne possédait pas le même niveau de prouesses en exploration que des personnalités renommées comme Christophe Colomb ou Vasco de Gama. Au lieu de cela, il a servi comme subordonné sur le navire de Vasco da Gama lors du voyage historique qui a établi la route commerciale vers l’Inde, une voie commerciale transformatrice qui allait remodeler le paysage mondial. Il convient de noter que les Indiens et les Arabes empruntaient cette route depuis des siècles, ainsi que les premiers marins malgaches. Néanmoins, Diego Dias a finalement accédé au poste de capitaine sur son propre navire.

L’écart stratégique de Diego Dias

Dans un geste inhabituel, Diego Dias et son équipage expérimenté ont tourné leur attention vers l’île de la Réunion et l’île Maurice. Cela s’est produit à une époque où le Portugal détenait une puissance coloniale importante et était à l’avant-garde de l’exploration, avant les conquêtes des mers espagnoles, anglaises et françaises. Grâce aux efforts de Dias, les Portugais ont réussi à établir une présence temporaire sur ces îles inhabitées, même s’ils n’avaient aucune intention de s’établir de manière permanente en raison du manque de ressources exploitables.

Si Vasco de Gama avait choisi de naviguer vers Madagascar, sa stratégie aurait sans doute été modifiée. Néanmoins, il est difficile d’imaginer comment il aurait pu survivre dans un territoire aussi inhospitalier. Il existe d’innombrables cas de colons français succombant au paludisme ou de missions coloniales dévastées par la maladie. Cependant, même en 1500, Madagascar était déjà peuplée de divers groupes indigènes.

La quête de la route des épices

Diego Dias a trouvé une grande inspiration dans le voyage entrepris par Vasco de Gama. Il décide de tracer le tracé de la route des épices, qui suit le canal du Mozambique à partir du cap de Bonne-Espérance. Cette décision n’a pas été prise à la légère, car il était entendu que contrôler les mers équivalait à contrôler l’économie. Étant donné que les Turcs et les Arabes dominaient ces eaux, il devenait impératif de découvrir des routes alternatives et plus sûres. Les récits historiques révèlent que Diego Dias a été contraint d’effectuer un débarquement imprévu sur les côtes de Madagascar en raison d’une puissante tempête.

Illustration du navire de Diego Dias
Illustration du navire de Diego Dias

La première rencontre a eu lieu à son arrivée sur la côte nord de la Grande Île, plus précisément à Antsiranana, également connue sous le nom de Diego Suarez, du nom de Fernando Suarez, un autre explorateur portugais. Étant un fervent chrétien, il adhérait aux lois en vigueur au Portugal, une nation imprégnée d’une forme rigide et mystérieuse de christianisme. L’une des croyances des chrétiens de l’époque était que la terre était plate et que quiconque osait contester cette notion risquait une mort certaine. Dès le début, Diego Dias avait pour objectif d’introduire le christianisme au peuple malgache lors de ces premières interactions.

Les Français, grâce à leur stratégie coloniale consistant à utiliser la religion et les armes, ont pris le contrôle des « indigènes » qui semblaient réfractaires aux efforts antérieurs. Les détails entourant le départ de l’explorateur de la Grande Île restent inconnus, et même sa disparition manque de documentation enregistrée.

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