On entend souvent dire que Madagascar est une île unique au monde qui ne ressemble à aucune autre. Au-delà de la simple expression, c’est un fait. En effet, de par l’histoire de cette île et son placement dans le monde, elle a pu développer un écosystème qui lui est propre. Un trésor pour les touristes, mais aussi pour les scientifiques qui peuvent y étudier des espèces endémiques. Petit zoom sur ce qui rend l’île rouge si unique au monde.
Sommaire
Un écosystème en vase clos
Très peu d’îles ont l’histoire, mais surtout la taille de Madagascar. Séparée de l’Afrique il y a des millions d’années et dotée d’un climat divers en fonction des endroits, l’île abrite bon nombre d’espèces qui ont pu s’y développer en autarcie. Le résultat est à la fois surprenant et vivifiant. Mais, si des endroits où des espèces endémiques existent, c’est ici le nombre qui en fait un lieu presque venu d’une autre planète.
En quelques années, les scientifiques ont découvert plus de 600 espèces uniques au monde sur l’île. Madagascar a donc longtemps été un laboratoire du vivant pour la nature. Les espèces, aujourd’hui parfaitement adaptées à leur milieu ont acquis elles aussi des propriétés qui n’existent nulle part ailleurs.
Des espèces devenues stars
Bien sûr, on pense tout de suite au lémurien, véritable porte-drapeau de la faune de l’île avec plus de 100 espèces différentes. L’Indri-Indri, avec ses grandes oreilles rondes et ses yeux en billes, est le plus grand des lémuriens. Le Fossa, un peu moins connu, est quant à lui un mammifère qui est unique en son genre. D’un gabarit un peu plus léger que les grands félins, il est tout de même tout en muscle et impressionne par sa vitesse et sa rapidité. Enfin, le lémurien danseurs est sans doute le plus amusant avec ses déplacements en saut sur le côté comme s’il faisait des pas chassés.
Tous les trois sont des symboles bien sûr, mais on pourrait aussi citer les amphibiens avec le crapaud rouge de Madagascar ou encore des dizaines d’espèces d’oiseaux.
En plus des animaux, vous pourrez admirer des centaines de plantes uniques. Bien entendu, les majestueux Baobabs. Les plus grands peuvent dépasser les 40 mètres. Six des dix espèces de cet arbre sont endémiques à l’île. Si vous aimez le baobab, nul doute que c’est bien ici qu’il faut aller le découvrir. Le Tapia, ou le palmier Tahina font partie des dizaines d’espèces végétales endémiques.
Avoir le privilège de voir une petite planète sur notre immense plate terre, voilà la promesse qu’a faite la nature à Madagascar : un émerveillement permanent pour les amoureux de la nature.
Madagascar, une île unique au monde
À l’image du Jour de la Terre, journée symbolique qui replace la lutte contre le réchauffement climatique et l’amour de nature au centre des débats, Madagascar est le symbole ultime de la richesse de la biodiversité et de la magnificence de la nature. C’est bien pour cela que plusieurs programmes nationaux et internationaux luttent contre la déforestation et la préservation d’un joyau de la planète Terre. Dans ce sens, 3 sites ont obtenu la prestigieuse distinction de patrimoine mondial de l’UNESCO.
La Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha d’abord, avec ses 157 710 hectares, est mondialement connue pour ses reliefs uniques et tranchants comme des rasoirs. Datant de la séparation avec l’Afrique, la topographie du lieu semble presque irréelle tant elle est surprenante. La Colline royale d’Ambohimanga ensuite, ancienne ville sacrée et place forte, elle est un témoin de la richesse culturelle de l’île. Les Forêts humides de l’Atsinanana enfin, considéré en péril depuis 2010, regroupent six parcs nationaux qui abritent la majorité de la faune et de la flore endémique de l’île.
Ceux qui admirent la nature ont donc trouvé leur paradis dans l’île de Madagascar. Avec une découverte à presque chaque regard, cette terre donne vraiment l’illusion de pénétrer dans un autre monde, un monde coloré et unique. Avec une culture aussi riche que la biodiversité de l’île, Madagascar offre un dépaysement total, à la fois dans la façon de vivre, mais aussi de percevoir le monde.