Poulet rôti aux herbes de Provence

Le poulet rôti aux herbes de Provence façon malgache est un plat savoureux qui marie la simplicité d’une viande blanche cuite à la française et les parfums exotiques de la cuisine de Madagascar. La chair tendre du poulet cuit lentement au four (ou en cocotte) se gorge des arômes généreux du gingembre et de l’ail, épices phares dans l’île rouge. Cette version revisitée fait également la part belle aux « herbes de Provence » ; un mélange typiquement méditerranéen ; qui vient compléter harmonieusement le profil aromatique du plat. Résultat : un poulet bien doré, à la peau croustillante et au jus épais nappant la viande, idéal pour un repas familial ou entre amis.

 

Recette de Poulet rôti aux herbes de Provence

  • Pour : 4 personnes
  • Préparation : 10 minutes
  • Cuisson : 30 minutes

Ingrédients pour poulet rôti aux herbes de Provence

  • 1 poulet fermier (poulet de chair) d’environ 1,2-1,5 kg
  • Sel et poivre du moulin
  • 1 à 2 cuillères à soupe d’huile végétale (ou beurre fondu)
  • 1 litre d’eau (approximativement)
  • 3-4 gousses d’ail, émincées
  • 2-3 cm de gingembre frais, pelé et râpé
  • Herbes de Provence (ou mélange d’origan, thym, romarin, marjolaine) :  1 à 2 cuillères à café ou au goût

*Astuce : on trouve facilement le mélange « herbes de Provence » dans la plupart des épiceries. À défaut, le remplacer par un bouquet garni sec composé de thym et de romarin.

Préparation et cuisson du poulet rôti aux herbes de Provence

Pour commencer, préparez le poulet. Rincez-le sous l’eau fraîche et séchez-le avec du papier absorbant. Badigeonnez ensuite l’extérieur et l’intérieur du poulet d’une fine couche d’huile ou de beurre ramolli: cette étape aide à obtenir une peau bien dorée et croustillante. Salez et poivrez généreusement le poulet sur toutes ses faces, en frottant la chair pour faire pénétrer l’assaisonnement.

On n’hésite pas à répartir les épices partout (y compris à l’intérieur du poulet) pour un goût uniformément relevé. Enfin, saupoudrez l’ensemble d’herbes de Provence (ou de thym/romarin) : le mélange d’herbes doit enrober la volaille, lui conférant son parfum caractéristique provençal. Laissez reposer quelques instants le temps de faire chauffer la cocotte.

  1. Dorer le poulet. Faites chauffer un filet d’huile (ou de beurre) dans une cocotte à feu vif. Déposez-y le poulet et laissez-le colorer sur toutes ses faces, en le tournant de temps en temps. La poitrine, les cuisses et le dos doivent prendre une belle teinte ambrée. Ce pré-saisissement à feu vif enferme les jus de la viande et ajoute de la complexité au goût final.
  2. Verser l’eau et couvrir. Une fois le poulet bien doré, retirez momentanément la cocotte du feu et versez environ 1 litre d’eau à mi-hauteur de la volaille. Remettez sur feu moyen-doux puis couvrez la cocotte. Cette cuisson en quasi-bouillon (demi-mijotage) va confire doucement la viande. Le liquide maintient une humidité idéale. Baissez le feu pour laisser cuire à petits bouillons.
  3. Ajouter ail et gingembre. Dès que l’eau frémit, incorporez les gousses d’ail émincées et le gingembre râpé. Ces aromates sont emblématiques de Madagascar : ils apportent une touche « asiatique » chaude et piquante au jus de cuisson. Couvrez à nouveau et laissez mijoter environ 10-15 minutes. Le poulet va cuire lentement en buvant le bouillon parfumé. Vérifiez de temps à autre qu’il reste suffisamment de liquide; sinon, rajoutez un peu d’eau (juste assez pour couvrir la base de la cocotte).
  4. Ajouter les herbes de Provence. Quand la cuisson arrive à son terme (environ 25-30 minutes après le départ du bouillon), baissez le feu presque à doux. Retirez le couvercle et vérifiez que le poulet est cuit (la viande doit être bien tendre et se détacher légèrement). Saupoudrez alors les herbes de Provence sur le poulet et autour dans la cocotte. Le mélange d’herbes sèches (origan, thym, romarin, sarriette, etc.) va se réhydrater dans le jus et diffuser ses parfums. Selon le dosage souhaité, mettez 1 à 2 cuillères à café d’herbes de Provence. On n’hésite pas à en ajouter pour maximiser les arômes. Replacez le couvercle pour 2 ou 3 minutes supplémentaires. Pendant ce temps, l’eau va réduire presque complètement, ne laissant plus qu’un « jus glacé » onctueux et concentré.
  5. Finition et service. Ôtez la cocotte du feu. Retirez le poulet dans un plat de service. La sauce épaisse qui reste (le « jus » de cuisson) nappera la viande lors du service. Disposez le poulet sur le plat, versez le jus en surface et parsemez éventuellement quelques herbes fraîches. Ce poulet rôti version malgache se déguste bien chaud, traditionnellement accompagné de riz blanc ou de légumes verts vapeur pour compléter le repas.
Poulet rôti aux herbes de Provence
Poulet rôti aux herbes de Provence

Poulet rôti aux herbes de Provence : conseils et variantes

  • Poulet de chair vs akoho gasy : nous utilisons ici un poulet dit « de chair » (ou fermier) qui cuit facilement en 30-35 minutes. Si vous optez pour un poulet malgache traditionnelakoho gasy »), notez qu’il est plus ferme. Comptez alors d’avantage de temps de cuisson (≥3 h) et plus d’eau dans la cocotte afin qu’il devienne bien tendre.
  • Couvrir pendant la cuisson : bien couvrir la cocotte après avoir ajouté l’eau et les épices. Cela préserve l’humidité intérieure. L’ajout d’un peu d’eau empêche la viande de se dessécher. Laissez toujours mijoter à feu doux sous couvert jusqu’à ce qu’il ne reste presque plus de liquide.
  • Utiliser les restes pour un bouillon : après service, pensez à récupérer les os et le jus de cuisson concentré. Le jus qui a réduit en gelée naturelle peut également être congelé avec les os. Ainsi, ces restes formeront un excellent bouillon parfumé (soupe, risotto ou sauce) pour un prochain plat.
  • Ne pas lésiner sur les herbes : pour un maximum de goût, répartissez les herbes sur toute la volaille. Plus on emploie d’herbes provençal, plus les saveurs seront riches et complexes.

Grâce à ces astuces et à l’inspiration malgache (gingembre, ail, mijotage en cocotte), ce poulet rôti aux herbes de Provence offre un subtil mariage d’influences culinaires. La viande reste tendre et juteuse, la peau croustillante, et le jus final parfumé à souhait. À vous maintenant de déguster ce plat généreux, symbole de gastronomie fusion. Bon appétit bien sûr !

Sources

Ce guide de recette s’appuie sur les instructions traditionnelles du plat et sur plusieurs sources culinaires internationales : composition classique des herbes de Provence, conseils de cuisson en cocotte et usages d’épices malgaches pour une cuisine inspirée.

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